Begonia 'Suzelie Louvet'

Je vous présente ma dernière création : Begonia 'Suzelie Louvet', issu du croisement entre Begonia ‘Comte de Miribel’ et Begonia foliosa var microphylla (ex. Begonia fuschsioides).

Suzelie Catherine Louvet (24 novembre 1876 – Caussade, France – 30 avril 1968 – Toulouse – France) était ma grand-mère paternelle. Elle a épousé mon grand-père, Jules Jean Barrère (1875-1914) le 9 août 1906, à Nérac, France. Ils eurent quatre enfants, Henri Pierre ; Juliette Anne ; Pierre Henri (mon père) et Marguerite Marie dite Margo. Ils ont continué à travailler avec mon arrière grand-père, Pierre Barrère (1833-1911) qui entre autres, était spécialisé dans la production de fleurs coupées de lilas, toute l’année, et les potées de Begonias (notamment les obtentions de Victor Lemoine).


Toute l'histoire et les caractéristiques et d'autres photos de ce nouveau cultivar qui sera disponible à la vente l'an prochain sur mon blog

Les bégo, c'est une histoire de famille chez toi!

Tes ancêtres ont de quoi être fiers.

evaline a écrit:

Les bégo, c'est une histoire de famille chez toi!
Tes ancêtres ont de quoi être fiers.

Je suis la six ou septième génération de "jardiniers", avant, ils étaient mentionnés "Brassier au jardin de..." un de mes ancêtres a quitté son village entre Agen et Nérac, pour acheter un lopin de terre à la sortie de Nérac, route de Lavardac, un peu avant la Révolution. Je n'ai pas retrouvé beaucoup de choses sur eux, mais, grâce aux documents notariés conservés par un cousin qui vit encore sur la propriété familiale, je connais mieux mon arrière grand-père, Pierre Barrère (1833-1911) qui avait un important patrimoine (plusieurs maisons, des terres...) et qui "payait en pièces d'or".
Il faisait fleurir du lilas toute l'année, sous des serres à demi enterrées, disparues aujourd'hui, en provoquant le floraison avec des comportes de pommes en train de pourrir. L'éther dégagées par les pommes induisait la mise à fleurs. Il exportait ses bouquets jusqu'en Russie.
Dans notre famille, chez mes tantes et à la maison, il y avait des Begonias, qui "venaient du grand-père".
Mon grand-père, Jules, avait fait un premier mariage avec un gourgandine, et son père l'avait, alors déshérité pour éviter que cette fille ne dilapide "la fortune familiale". Quand mon grand-père a épousé en secondes noces Suzelie, ma mamie, il semble que les choses ne se soient pas arrangées pour autant. Quand mon grand-père est mort en 1914, il a hébergé Suzelie et ses enfants dans une de ses maisons, mais l'ensemble de ses biens sont allées à une grand-tante.
J'ai juste hérité de l'atavisme pour les plantes , ma sœur aînée à héritée, elle, de ce côté rapace et avare... chacun sa croix !

Quelle histoire !
Des passionnés de génération en génération.

Peut être transmettras tu à ton tour cette belle folie.

Bonjour,

." un de mes ancêtres a quitté son village entre Agen et Nérac, pour acheter un lopin de terre à la sortie de Nérac, route de Lavardac"

Cela me parle autant que les bégonia que j'affectionne.
Moi j'ai habité à Vianne, à côté de Lavardac et la route de Lavardac je l'ai connu pas mal puisque ado j'y allais pour le cinéma et à pied. C'est loin maintenant tout ça.

Souvenirs, souvenirs ….